LABOURVA #3 / ON AVAIT DE JOLIES MAISONS

Un temps de recherche, suivi d’une présentation de LABOURVA #3 | Tiez brav a oa ganeomp aura lieu le 20 MAI 2017 lors du festival GOUEL BROADEL AR BREZHONEG à Langonnet. Tiez brav a oa ganeomp | On avait de jolies maisons est un laboratoire de création mené à partir de rencontres de femmes et d’hommes de Brest, ayant fui leur pays : langues, gestes du quotidien, déplacements géographiques et intérieurs, enracinements… Voix et témoignages sont mis en mouvement dans une forme théâtrale et radiophonique pour une comédienne, un plasticien et une musicienne. Ces voix et ces rencontres seront notre boussole.

Distribution
Ecriture et mise en scène : Stéphanie Coquillon
Interprétation : Marion Guen
Création musicale et sonore : Marie Guérin
Installation et vidéo : Achille Berthou

Le projet
Initié dans le cadre du Festival Obliques en novembre 2016, le LABOURVA #3 | Tiez brav a oa ganeomp s’inscrit en prolongement et contrepoint de l’enregistrement de la pièce radiophonique Lampedusa - Triptyque du naufrage de l’auteure et metteure en scène italienne Lina Prosa.
Tiez brav a oa ganeomp choisit de dérouler certains fils du triptyque Lampedusa en explorant les thèmes de l’exil, de l’île intérieure, de la force et du désir mise en jeu lors du déplacement (à la fois géographique et personnel).

Le principe
Nous avons choisi de nous emparer du « ici et maintenant » de ces thématiques à travers le collectage de la parole brute de personnes migrantes et réfugiées, et d’explorer les thématiques liées aux migrations d’un point de vue local, direct et oral. Le collectage a suivi protocole fin et précis défini en amont. Nous proposons ainsi de travailler une forme théâtrale poétique, créée à partir de ce collectage dont l’assemblage et l’écriture seront menés par les artistes de la compagnie.

Lors d’un laboratoire de travail de 3 jours, nous avons travaillé sur une mise en parole à partir du collectage, de l’assemblage et de l’écriture, et proposé à l’issue de ce temps de création une sortie de laboratoire, une forme en mouvement, brute elle aussi, constituant une étape dans l’évolution du projet.

Une parole brute
Il s’agit d’imaginer une "forme poétique sonore et visuelle" faite de fragments, où différentes langues se frottent et se mêlent, s’entrechoquent peut-être. Dans cette forme donnant la prééminence à la parole brute, s’entremêlent témoignages de réfugié-e-s et présence de la comédienne donnant corps à ces paroles au plateau.

Un espace intime
Afin de laisser le plus d’espace possible à la matière sonore, la proposition scénographique privilégie la semi-pénombre, voire le noir complet. L’espace définit par les interprètes devra créer les conditions d’une proximité, d’une intimité avec les spectateurs. De préférence dans une configuration de lieu clos, une jauge réduite est souhaitable à cette fin – une quarantaine de spectateurs idéalement.

Langues
Dans la continuité de la démarche de la compagnie, ce laboratoire tente de travailler à une proposition sensible dans laquelle différentes langues se rencontrent, une place particulière étant accordée à la langue bretonne. Un des axes de la proposition est le tissage des langues entre elles, un souci de compréhension par étant sera au cœur du dispositif.

Crédit photo : Melina Jaouen

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