Le garçon à la valise - Fiction radio enregistrée en public

Une pièce écrite par Mike Kenny et traduite de l’anglais par Kristian Ar Braz.
Tout public à partit de 10ans.

Réservez vos places en appelant : L’Arthémuse - 02 98 57 79 33 - ou par mail.

Paotr e Valizenn a zo trede faltazi radio Teatr Piba / Dizale / Radio Kerne, war lec’h Ar Maezioù (2015) ha Teir-oberenn ar Peñse : Lampedusa Beach, Lampedusa Snow ha Lampedusa Beach (2016-2017).

Dans la continuité de Ar Maezioù / La Campagne (2015) et de La Trilogie du Naufrage : Lampedusa Beach, Lampedusa Way et Lampedusa Snow (2016-2017), Paotr e Valizen / Le Garçon à la valise est la troisième oeuvre adaptée en breton et pour la radio par Teatr Piba / Dizale / Radio Kerne.

Après Al Liorzhour, création jeune public 2002 adaptée de la pièce de théâtre The Gardener, Teatr Piba retrouve l’écriture directe et poétique du dramaturge britannique Mike Kenny. Avec Le Garçon à la Valise, nous nous adressons aux jeunes auditeurs : nous sommes heureux de proposer le genre de la fiction sonore également aux enfants, qui sont moins accoutumés à cette manière de plonger dans une œuvre. Le Garçon à la valise est une création tout public pour enfants et adultes. La fiction sonore sera enregistrée en public, puis post-produite et montée pour diffusion radio.

EQUIPE DE CREATION

  • Direction artistique : Thomas Cloarec | Teatr Piba
  • Interprétation : Tony Foricheur, Mai Lincoln, Tangi Daniel, Sarah Floch, Tangi Merien, Jakez Andre, Kaou Langoet, Riwal Kermarrec
  • Création musicale : Guillaume Le Guern
  • Bruitage : Javier Marin Leyton
  • Ingénieurs du son : Gwenole Peaudecerf | Teatr Piba, Jean-Marie Ollivier | Dizale
  • Ingénieur du son et de la diffusion : Gael Helary | Radio Kerne
  • Système son et casques : L’Agence du verbe | Pascal Rueff
  • Photos : Sébastien Durand
  • Communication et coordination : Lou Millour |Radio Kerne, Manon Riouat | Teatr Piba
  • Production : Samuel Julien | Dizale Production
  • Diffusion et coordination de la diffusion : Radio Kerne

RÉSUMÉ
Tout commence chez Naz, là où son père lui racontait des histoires. Un jour, la guerre éclate. Naz se retrouve seul. Il doit fuir la folie des hommes pour tenter de rejoindre son frère à Londres. Sur sa route, il rencontre Krysia et, ensemble, ils vont braver tous les dangers : les montagnes, les océans, l’esclavage, les loups, la mort…
Mais une fois arrivés, la réalité sera-t-elle à la hauteur ? Leurs efforts seront-ils récompensés ? Que deviendront ces jeunes héros quand ils débarqueront dans nos contrées, après avoir risqué leur vie ? Fermerons-nous les yeux ? Nous boucherons-nous les oreilles ?

POUR EN SAVOIR PLUS :

NOTE D’INTENTION

« Quand j’étais à la maison, je savais qui j’étais.
J’étais moi, tout simplement.
Puis je suis devenu un réfugié. »

Il y a quelques mois, le journal The Guardian partageait sur les réseaux sociaux un documentaire intitulé L’Odyssée de Rania. On y voyait des images touchantes filmées par une jeune Syrienne, Rania Mustafa Ali, 20 ans, lors de son voyage depuis les ruines de Kobané jusqu’à l’Autriche. On y découvrait également comment elle fut bernée par des passeurs et comment elle fut frappée et gazée par des bombes lacrymogènes à la frontière de la Macédoine. Elle faillit périr noyée dans la mer Méditerranée lors de sa traversée avec 50 autres réfugiés, à bord d’un bateau qui pouvait contenir au maximum 15 personnes. Et chaque jour nous entendons les nouvelles tragiques de personnes, de plus en plus nombreuses, obligées de quitter leur pays et de mettre leur vie en danger pour fuir la guerre et trouver un refuge. Finalement, le voyage de Rania a plutôt été « heureux », puisqu’elle a pu atteindre l’Autriche. Mais beaucoup n’atteindront jamais leur but. Comme dans les pièces de théâtre de Lina Prosa, Lampedusa Beach et Lampedusa Snow, qui narrent le voyage de Shauba et de Mohammed, personnages proches des anonymes qui perdent si tragiquement la vie avant d’atteindre les côtes.
Après la Trilogie du Naufrage enregistrée en 2016-2017 pour la radio par la compagnie, nous avons souhaité continuer de nous interroger sur ce thème de l’exil et du voyage des réfugiés. Le dramaturge Mike Kenny, dans sa pièce de théâtre Le Garçon à la valise, adresse ce thème dans un texte aussi sensible que poétique. On y parle d’un enfant, forcé de fuir son pays en guerre pour atteindre l’Eldorado. A travers l’histoire de ce jeune voyageur prénommé Naz, l’auteur parvient à donner une identité à ces « réfugiés anonymes » dont on entend quotidiennement parler dans les médias.
Par sa langue simple, claire et poétique, Le Garçon à la valise se prête tout particulièrement à l’adaptation radiophonique. Comme pour chaque adaptation, nous serons dans un premier temps guidés par le texte : le premier objectif de l’équipe artistique sera de donner un accès direct aux événements et enjeux dramatiques de l’œuvre. De la mise en scène à la musique, de l’interprétation au bruitage, chaque élément permettra aux auditeurs de suivre le périple du jeune Naz et de ses sept voyages.
Le texte sera travaillé comme une partition de musique, avec ses notes et ses respirations. Deux acteurs interprèteront les personnages principaux Naz et Krizia. Les 11 autres personnages seront joués par un total de 6 acteurs. Un musicien, un bruiteur, un metteur en scène et un ingénieur du son viendront compléter l’équipe artistique et technique afin de donner corps à l’histoire de Naz.
Au début de l’Odyssée de Rania, nous découvrons les quelques affaires emportées dans son sac lors de son voyage : un pantalon, deux pulls et des sous-vêtements, un gobelet, une saison DVDs de Games of Thrones, des livres et quelques photos... Nous sommes émus de voir comme elle prépare son voyage sans retour, et nous sentons proches d’elle.
Nous retrouvons cette émotion lorsque Naz se demande qu’emporter avec lui pour partir que mettre dans sa valise, pressé par le vacarme de la guerre. Le travail visuel lors de la captation en public sera construit autour de cette idée : rendre compte et jouer avec le monde de Naz... Quelques accessoires évoqueront son identité. D’autres nous raconteront son voyage à travers les villes, les montagnes et la mer, et s’adresseront à l’imaginaire des spectateurs-auditeurs.
Comme dans chaque projet de Teatr Piba, la musique tiendra une place de premier plan, et sera capitale pour guider les auditeurs dans cette quête de l’Eldorado. C’est au clarinettiste Guillaume Le Guern que nous avons demandé d’imaginer le thème musical du voyage de Naz.
Thomas Cloarec, 2017.

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